Mission


AIDE – Asistance & Infomations aux Détenus Etrangers
Le nombre de détenus étrangers à Maurice va croissant ; la raison majeure relève de condamnations et de détentions provisoires pour des délits liés à la drogue.
A leur interpellation à Maurice, les prévenus étrangers, en particulier ceux qui sont arrêtés pour possession de drogue, se retrouvent presqu’aussitôt en milieu carcéral.

Même si théoriquement, ils peuvent faire la demande pour une remise en liberté conditionnelle, cette disposition leur est systématiquement niée.
Trois raisons majeures sont généralement invoquées par les autorités policières :
1.       Le prévenu ne dispose pas d’un lieu de domicile fixe ;
2.       Le risque de fuite et que le prévenu ne se présente pas à son procès ;
3.       La possibilité que le prévenu intervienne auprès des témoins ou des complices présumés.

En vertu de la situation décrite plus haut,
·         L’association AIDE  (Assistance & Informations aux Détenus Etrangers) se donne pour mission de veiller au respect des droits des détenus étrangers. Elle intervient auprès des autorités mauriciennes et des services consulaires, et les interpelle au besoin, pour s’assurer que ces droits soient effectivement respectés.
·         L’association travaille en collaboration avec les autorités pénitentiaires pour proposer ses aides aux détenus en terme de visites et de services d’écoute et pour assurer une extension et l’entretien du lien familial.
·         En accord avec les autorités pénitentiaires, l’association peut initier des programmes de facilitation d’intégration au milieu carcéral.
·         L’association entreprend de sensibiliser les étrangers aux risques liés à la possession de certains produits médicamenteux, tel le Subutex, qui est classifié comme une drogue dure à Maurice.
·         L’association interpelle aussi les pouvoirs publics mauriciens pour une rationalisation de sa politique en matière de contrôle de la toxicomanie et pour une politique cohérente en ce qui concerne le cas particulier du Subutex.
 

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